Monday, August 31, 2009

Est-ce que la fracture linguistique pourrait- elle être considérée comme la fracture sociale ?

La langue émergeant des quartiers sensibles, dont le verlan fait partie intégrant, provoque une grande curiosité. Grâce à son popularité parmi les jeunes, elle est employée dans des films, des chansons (« rap » et « hip hop ») et des publicités. De l’autre côté, elle est le sujet de multiples études comme celle de Jean Paul Goudaillier, qui trouve son usage emblématique d’une fracture sociale.

En utilisant le verlan, les habitants des banlieues peuvent renverser la relation dominant/ dominé car la société aliénante est ainsi exclu. Les fidèles qui vénèrent la pureté linguistique ne peuvent pas accepter qu’on « défait » la langue de Molière. Les cités ont été établies pour loger des immigrés auxquels la société française ne voulait pas se mêler. La langue des cités est l’identité des jeunes qui sont piégés entre la culture de leurs parents qu’ils ne possèdent plus, et celle de la société française à laquelle ils n’ont pas accès complet. Si les français avaient été plus accueillants, cette langue n’existerait pas.

Je comprends le dilemme du professeur qui doit trouver un moyen terme entre le français standard, et le français de la cité. De plus, c’est triste de penser à l’étudiant qui doit se tenir à distance de la langue enseigné à l’école pour rester une partie de son groupe. Hors des banlieues, il est stigmatisé pour ne pas avoir maîtrisé le français standard.

Malgré les aspects positifs de cette langue des cités, c’est indéniable que ceci est un signe de la fracture sociale. Je n’arrive pas à penser aux solutions pratiques, sauf que la France devra trouver un moyen de mieux intégrer ses citoyens.

Sunday, August 30, 2009

Pourrait- on empêcher la propagation du SIDA en mieux informant les jeunes ?



A première vue, informer les jeunes semble le moyen le plus efficace pour empêcher la propagation du SIDA. C’est difficile de croire qu’une personne qui connaît des risques ne fera tout son possible pour se protéger. Cependant, cette stratégie me paraît trop générale.

Les recherches actuelles indiquent que ce n’est pas suffisant de fournir des renseignements à propos du virus VIH. Il faut aussi aborder les forces sociales et culturelles qui influencent le comportement d’un individu. Par exemple, parmi les modes de transmission en Afrique subsaharienne, on trouve des traditions profondément enracinées ; cérémonies d’identification ethnique où on coupe plusieurs jeunes avec la même lame, le coutume ou plusieurs femmes nourrissent un nouveau-né etc. Ici, c’est nécessaire de convaincre une communauté entière de modifier ou rejeter des traditions dangereuses. Pareillement, la violence sexuelle contre les femmes (cause majeure du SIDA) ne diminuera pas sans une amélioration dans leur statut social.

N’oublions pas le lien entre SIDA et la pauvreté. Les dépenses liées aux soins du malade épuisent rapidement les réserves financières du foyer. Ainsi, les familles peuvent être contraintes à vendre des ressources économiques, à devenir endettées, à retirer leurs enfants de l’école et donc perdre tout espoir de s’extraire de la pauvreté. Donc, on a besoin d’une volonté politique montrée aux niveaux national et global. Au lieu d’offrir de l’aide financière aux pays du Sud, les pays industriels pourraient réduire des mesures défavorables comme le protectionnisme agricole, pour que ceux – là puissent développer l’économie et lutter contre le SIDA dans une meilleur façon.

Sans aucun doute, c’est indispensable d’informer les jeunes afin de les mettre en garde. Mais pour vraiment empêcher cette maladie de se propager, il faut prendre en considération les dimensions culturelles, sociales, économiques et politiques d’une région et agir de la manière appropriée.

Thursday, August 27, 2009

Internet peut-il tuer la presse?



L’Internet se trouve sur le banc des accusés pour beaucoup de problèmes comme la destruction de la vérité, la perte du savoir- être, la ruine de la vie familiale etc. Mais c’est la suggestion que le Web tuera la presse écrite qui provoque une vraie consternation.

La diffusion d’information sur le Web a crée une situation ou les grands journaux doivent rivaliser pour une audience qu’ils avaient autrefois tenu pour acquise. Le choix des journaux (comme le Christian Science Monitor) de devenir internautes rend l'Internet un source d’information de plus en plus crédible. En outre, le nombre de personnes qui ne peuvent pas supporter l’écran diminue avec chaque génération. Quand la révolution technologique sera vraiment déclenchée au tiers monde, ce processus accélérera.

Il apparaît que la perte des revenus force les bureaux de presse à réduire la voilure et ainsi engendre la collecte d’information. Dans ce cas, je vois deux possibilités. Le premier c’est le déclin en variété et qualité d’information ; un véritable punition pour le consommateur qui veut tout, le veut immédiatement, et sans payer. Mais c’est également possible que quelques journaux dépasseront cet obstacle et deviendront encore plus puissants qu’auparavant.

A long terme, le modèle de la presse écrite payante est périmé. C’est vrai qu’on n’a pas encore trouvé un modèle économique viable pour le substituer. Mais ça ne veut pas dire que ceci ne sera jamais inventé ! Au moins, il faut accepter que ce ne soit pas possible de circonscrire le monstre numérique ; il valait mieux de l’adopter.

Friday, August 21, 2009

Je me présente ...

Salut !

Mon choix d’adresse électronique et titre de blog n’est pas une manifestation d’un intérêt vif pour la violence et le meurtre. En Kerala, d’où je viens, les mots qu’on utilisent pour indiquer un couteau ou un bavard sont les mêmes ! Donc, mon père m’appelle « kochupichati » ou « petit couteau » Ce n’est qu’une blague de sa part. Vraiment :-)

Je suis étudiante de la langue française (évidemment) mais je m’intéresse également à l’histoire et la science politique, métiers que j’apprends depuis 3 années à St. Xaviers. Me plonger dans un livre, taquiner les amis, échapper à ma mère quand elle veut me traîner à la cuisine etc. font partie de ma liste des petits bonheurs de la vie. Je suis mort de peur de traverser les rues, et de ma jumelle maléfique.